samedi 31 octobre 2009

Macarons effrayants pour l'Halloween

Je dois vous avouer un truc. J'ai déjà fait des macarons dans le passé, mais toujours de la façon paresseuse (sans rien tamiser, pas de poche à douille, etc.) et ça avait toujours fonctionné même s'ils n'étaient pas jolis. La fin de semaine dernière, j'ai essayé d'en faire des vrais, avec la bonne méthode et tout, j'ai même regardé un vidéo de Christophe Morel sur youtube, c'est tout dire...

Samedi dernier donc, je m'installe pour faire mes macarons. Au premier abord tout va bien. Ça s'est corsé au moment de dresser les macarons sur la plaque... Bon d'abord mes compétences avec les poches à douilles étant très limitées, j'ai foutu de la pâte un peu partout avant de maîtriser la bête. Ensuite, je trouvais ma pâte pas mal liquide... mais pleine d'espoir que je suis, j'ai continué. Les macarons se sont étalés de tout leur long sur la plaque (pas normal...) mais l'espoir tenait bon, sait-on jamais, ça va peut-être marcher quand même... Bref j'enfourne le tout et il ressort du four... des flaques de macarons ("flacarons" comme dirait l'autre) ultra cassants et surtout ultra collés au papier parchemin ! Même avec tout mon bon vouloir, je n'ai pas été capable de les décoller sans les briser en mille miettes. Et voilà, une recette de macarons à la poubelle !

Deux choses expliquent ce fiasco. De un, j'ai trop macaronné (trop brassé, pour les non-initiés). De deux, je me suis rendu compte 2 jours plus tard que mes oeufs étaient passés date depuis une semaine... OUPS ! Rien pour aider quoi !

Cette semaine, j'ai donc acheté des oeufs frais et j'ai refait des macarons, avec tout le tralala mais en suivant ma bonne vieille méthode et non pas celle de Christophe Morel. Eh bien voilà, ça a fonctionné !! Je vous présente donc FINALEMENT mes macarons effrayants pour l'Halloween !!

30 macarons

3 blancs d'oeufs calibre gros (100g)
125g de poudre d'amandes
200g de sucre glace
2 cuillère à soupe de sucre
Colorant en gel au goût (Wilton orange et noir pour moi)

Bon, tentons de démêler tout ça ces macarons, parce que malgré ce qu'on en dit, c'est pas si difficile que ça à réussir !

D'abord, mettre la poudre d'amande et la moitié du sucre glace au robot culinaire. Pulser à plusieurs reprises pour rendre le mélange fin. Tamiser le tout dans un GRAND tamis (au petit tamis, vous en avez pour longtemps, je l'ai déjà fait...).

À ce moment-ci, vous pouvez soit remettre la poudre d'amande qui n'a pas passé dans le tamis au robot culinaire avec le reste du sucre glace (ce que je fais car je n'aime pas gaspiller, même si c'était juste 1-2 cuillère à soupe de poudre trop grossière qu'il me restait...) et repasser au tamis, ou tout simplement jeter la poudre d'amandre grossière et tamiser le reste du sucre glace dans le mélange amande-sucre.

Monter les blancs d'oeufs en neige ferme. Lorsque les batteurs commencent à laisser des traces dans les blancs, mettre la moitié du sucre. Ajouter l'autre moitié quand les blancs sont fermes (pics fermes).

NOTE : Certains vous parleront de la température des blancs d'oeufs, allant jusqu'à dire qu'il faut les tempérer au moins 48h avant de les monter en neige. Honnêtement, j'ai entendu un chef ou pâtissier (je sais plus qui) dire que c'était vrai à l'époque mais que maintenant avec nos outils super performants, on n'a pas besoin de tempérer les blancs. Donc à moins de monter les blancs à la main, je vous dis que vous pouvez utiliser des blancs sortis tout droit du frigo. (Oui je sais, les puristes grincent des dents actuellement !)

Ici, j'ai séparé mes blancs en un tiers / deux tiers à l'aide de ma balance et j'ai incorporé du colorant orange dans le deux tiers des blancs et du colorant noir dans le tiers restant (ça en prend beaucoup !!).

Séparer aussi le mélange amande/sucre en un tiers / deux tiers et verser dans les blancs d'oeufs respectifs. Plier le mélange délicatement à l'aide d'une spatule jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Il est généralement nécessaire de macaronner légèrement, c'est-à-dire brasser la pâte en l'aplatissant vers soi (on râcle le bol en faisant un O puis on ramène vers soi dans un mouvement de 8 en aplatissant vers la fin... allez voir le vidéo de Christophe Morel pour comprendre le mouvement !!!). On veut obtenir un appareil lisse et brillant qui retombe légèrement sur lui-même. Trop liquide, il s'étalera comme une flaque (voir "flacarons" ci-haut...) ; trop épais il ne s'étalera pas bien et la coque ne sera pas lisse.

Une fois la texture désirée obtenue, remplir une poche avec une douille Ateco #806 (très gros bout rond lisse) à l'aide d'une spatule. Si vous êtes aussi newbie que moi en poche à douille, sachez que pour la remplir (beaucoup plus) facilement, mettre la poche debout dans un grand verre (pichet, vase) et replier le haut de la douille à l'envers (comme on fait avec les bas). La poche tiendra ainsi toute seule et sera facile à remplir.

C'est maintenant le moment de dresser les coques (c'est-à-dire les douiller, dans mon langage !). Encore une fois, je vous réfère au vidéo de Christophe Morel pour la technique de dressage. Sur un papier parchemin, faire des cercles environ tous de la même taille. Pour ce faire, la douille doit presque toucher le papier et il ne faut pas faire de mouvement circulaire, c'est inutile. Simplement appuyer sur la poche pour faire sortir la pâte en petits tas réguliers qui deviendront des cercles en s'étalant légèrement. Noter que les petits tas sont réellement petits, environ 1 cuillère à soupe chacun. On devrait loger 21 cercles sur une plaque si on les place en rangées, un peu plus si on les place en quinconce. Si la pâte a la bonne texture, les coque devraient prendre une forme lisse sur le dessus sans toutefois complètement s'étaler.

C'est maintenant le temps du croûtage ! Profitez-en pour tout nettoyer (et il y en aura des choses à nettoyer, je vous le garantis !). Certains disent de laisser croûter 10 minutes voire pas du tout, d'autres vous diront de croûter toute une nuit. Moi je vous dis qu'une heure c'est bien suffisant et que c'est préférable de le faire à température ambiante (parce que oui, il y a des méthodes de croûtage au four). Laisser donc vos coques sur le comptoir croûter pendant une belle heure et faites le ménage. Et attention aux chats !!! Mystic a marché sur deux de mes plaques pendant le croûtage (méchant méchant minet !!).

Macaron et patte de chat...

On passe à la cuisson. Ici, tout dépend de votre four. Le mien chauffe généralement moins que les autres fours car je dois toujours prolonger le temps de cuisson des muffins, gâteaux et autres... Je vous donne donc ma température et mon temps de cuisson, mais elle peut différer chez vous. Enfourner à 290°F sur deux plaques superposées pendant 15-20 minutes selon la taille des coques. Dès la sortie du four, j'enlève le papier parchemin de sur les plaques (avec les coques dessus, bien entendu), et je le mets sur le comptoir. Je peux donc réutiliser les plaques pour la prochaine fournée.

Laisser les coques refroidir légèrement puis décoller les délicatement. Elles devraient se décoller plutôt bien, mais il y aura parfois une petite adhérence au centre. Laisser refroidir complètement à l'envers.

Ganache au chocolat noir et à l'orange :

90 mL de crème 35%
60g de chocolat noir haché
1/2 c. soupe de zeste d'orange hachée très très fin

Dans un petit chaudron, mettre la crème et le zeste d'orange. Chauffer à feu doux pendant quelques minutes jusqu'à ce que la crème bouillonne. Éteindre le feu et laisser infuser quelques minutes supplémentaires. Verser la crème sur le chocolat. Bien brasser pour faire fondre le tout. Réfrigérer jusqu'à ce que la texture ne soit plus coulante.

Ganache au chocolat blanc et à l'anis étoilé :

45 mL de crème 35%
30g de chocolat blanc haché
2 anis étoilés

Dans un petit chaudron, mettre la crème et l'anis étoilé. Chauffer à feu doux pendant quelques minutes jusqu'à ce que la crème bouillonne. Éteindre le feu et laisser infuser quelques minutes supplémentaires. Verser la crème sur le chocolat. Bien brasser pour faire fondre le tout. Réfrigérer jusqu'à ce que la texture ne soit plus coulante.


Coller les coques deux à deux avec de la ganache en pairant les semblables ensemble. Réfrigérer pendant au moins 24h puisque les macarons sont meilleurs après avoir séjourné au frigo.

Se conservent au frigo pendant 1 semaine ou au congélateur pendant 1-2 mois.

Tagliatelles aux poireaux et fromage Oka

Pour la deuxième édition de mon Vendredi Pasta, j'avais plein de poireaux qui traînaient au frigo. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand c'est la saison des poireaux, j'en achète un gros paquet de 6, toute heureuse, me disant que je vais faire de la soupe ou je ne sais quoi, et après avoir fait ladite recette je me rends compte qu'il me reste encore plus de la moitié de mon paquet de poireaux et je ne sais jamais quoi en faire !! J'ai donc concocté cette petite recette toute simple et absolument délicieuse... si vous aimez les poireaux, car il y en a beaucoup !

1 portion

75g de tagliatelles ou autres pâtes
1 poireau moyen haché, blanc et vert pâle
1 cuillère à soupe de beurre
1/4-1/3 tasse de vin blanc
50g de fromage Oka avec la croûte
1/4-1/3 tasse de crème 35%
Sel et poivre

Cuire les pâtes selon les instructions. Égoutter.

Dans un chaudron, faire tomber les poireaux dans le beurre à feu moyen-doux pendant plusieurs minutes en brassant régulièrement. Augmenter le feu puis déglacer avec le vin blanc. Réduire de moitié Saler, poivrer et incorporer le fromage et la crème. Laisser réduire en brassant souvent jusqu'à l'obtention d'une sauce crémeuse.

Ajouter les pâtes dans la sauce et bien mélanger. Servir.

Muffins banane, dattes et épices

Une vieille banane, une poignée de dattes et un soupçon d'épices, il n'en faut pas plus pour faire mon bonheur ! Ce muffins sont ultra moelleux et très goûteux... et ont été engloutis dans le temps de le dire !

6 muffins

1 tasse de farine
1/3 tasse de sucre
1 cuillère à thé de poudre à pâte
1/8 cuillère à thé de clou de girofle moulu
1/4 cuillère à thé de cannelle
1/8 cuillère à thé de muscade fraîchement moulue
1 banane bien mûre
1 oeuf
1/4 tasse d'huile de canola
1/2 tasse de lait (environ)
1/2 tasse de dattes coupées en deux

Dans un bol, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte et les épices. Réserver.

Dans un grand bol, écraser la banane. Ajouter l'oeuf et l'huile. Bien mélanger. Incorporer le lait. Ajouter les ingrédients secs et les dattes et mélanger à l'aide d'une fourchette pour humecter le mélange.

Déposer dans 6 moules à muffins puis cuire à 350°F pendant 25 minutes.

mercredi 28 octobre 2009

Cari au poulet et aux pommes

Voici une recette de Ricardo absolument délicieuse et ultra simple à faire, à condition de choisir la bonne sorte de pommes ! De mon côté, j'ai tenté la cortland et la honeycrisp. Avec la cortland, pas de surprise, ça se tient à la cuisson. Avec la honeycrisp... oups ! Elle compote rapidement ! Je la déconseille donc à la cuisson, mais la recommande fortement en salade ou à croquer. Je l'ai découverte dernièrement et je suis en amour... c'est la pomme de ma vie !

4 portions

2 poitrines de poulet coupées en cubes
2 pommes fermes en cubes (Cortland, Granny Smith, Lobo, etc.)
1 poivron rouge en cubes
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
4 oignons verts émincés, blanc et vert séparés
Piment fort au goût (sambal oelek pour moi)
2 gousses d'ail hachées
1 cuillère à soupe de gingembre frais pelé et haché
1 cuillère à soupe de garam massala
1/2 cuillère à thé de curcuma (mon ajout)
1 boîte de lait de coco (398 mL)
1 cuillère à soupe de jus de lime, au goût
Sel et poivre
Une grosse poignée de coriandre fraîche hachée grossièrement (mon ajout)

Faire revenir le poulet dans l'huile puis ajouter les pommes et le poivron rouge. Cuire quelques minutes, saler et poivrer. Ajouter le blanc des oignons, le piment, l'ail, le gingembre, le garam massala et le curcuma. Cuire environ 2 minutes en brassant. Couvrir avec le lait de coco et laisser mijoter à découvert pendant environ 10 minutes, jusqu'à ce que la sauce épaississe. Ajouter le jus de lime et la coriandre, bien mélanger et servir en prenant soin de décorer avec le vert des oignons. Accompagner de riz basmati.

dimanche 25 octobre 2009

Pho Ga : Soupe vietnamienne au poulet

Quand je l'ai vu passer, j'ai su que je devais la faire ! Cette soupe est tout droit sortie du dernier défi Daring Cooks et provient du livre Steamy Kitchen (que je veux d'ailleurs me procurer dans les plus brefs délais). Hyper simple à réaliser puisque c'est une version écourtée, je ne pourrais dire si elle goûte la vraie soupe vietnamienne, car je n'en ai mangé qu'une fois il y a environ 10 ans... À mon avis, le bouillon est bien parfumé mais il manque un petit quelque chose dans les épices et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

2-3 portions

Bouillon :

1 cuillère à soupe de graines de coriandre
2 clous de girofle
1 anis étoilé
1 litre de bon bouillon de poulet
1 poitrine de poulet désossée ou pas, sans peau
1/2 petit oignon
1.5 pouces de gingembre tranché grossièrement et écrasé
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de sauce de poisson

Faire rôtir à sec les graines de coriandre, le clou de girofle et l'anis jusqu'à ce qu'ils dégagent leurs arômes. Mélanger tous les ingrédients du bouillon (incluant les épices rôtis), porter à ébullition puis mijoter à feu doux pendant environ 20 minutes.

Retirer le poulet, laisser tiédir et effilocher avec les mains. Réserver.

Filtrer le bouillon et jeter les morceaux. Garder au chaud.

Garniture :

1/2 livre de nouilles de riz plates
1 tasse de germes de soya
Une bonne poignée de coriandre fraîche
1/4 tasse d'oignon rouge tranché très mince
1/4 de lime coupée en 2 quartiers
Une poignée de petits champignons pleurotes (mon ajout)
Sambal oelek (ou sriracha ou autre)
Sauce hoisin
Piment fort si désiré (pas mis)

Cuire les nouilles selon les instructions sur le paquet.

Dans un grand bol, déposer les nouilles, le poulet puis garnir avec les ingrédients au choix (je vois déjà mon père faire la grimace devant la belle coriandre fraîche, hihihi !). Ajouter une bonne quantité de bouillon très chaud qui fera légèrement cuire les ingrédients de la garniture. Ajouter du sambal oelek (ou autre sauce forte) et de la sauce hoisin au goût. Manger avec des baguettes !

samedi 24 octobre 2009

Scones à la courge butternut

Vu chez Jasmine la semaine dernière, il me restait moi aussi de la courge butternut à passer. Des scones ? Eh bien pourquoi pas ! Et au final, c'était une très belle idée. Je ne vous dis même pas à quel point ça sentait bon dans ma cuisine avec cette bonne odeur de muscade fraîchement râpée... Mmmm... Mon seul regret : il faut vraiment ajouter du fromage râpé à cette recette !! Je verrais bien une version courge, romarin et parmesan... Miam !

40 petits scones

2 tasses de farine
1 cuillère à soupe de poudre à pâte
Une pincée de sel
1/4 cuillère à thé de muscade fraîchement râpée (le double pour moi !)
2 cuillères à soupe de cassonade
6 cuillères à soupe de beurre température pièce (90g)
1 tasse de purée de courge butternut

NOTE : Pour obtenir la purée de courge, j'ai simplement coupé ma courge en cubes, fait bouillir jusqu'à tendreté, égoutté et passé au robot culinaire sans rien ajouter, même pas de l'eau.

Dans un grand bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le sel, la muscade et la cassonade. Incorporer le beurre en cubes à l'aide d'un coupe pâte jusqu'à obtenir un mélange grumeleux. Ajouter la purée de courge et mélanger avec une fourchette. Terminer à la main et pétrir légèrement pour obtenir une pâte homogène et un peu collante.

Abaisser la pâte sur une surface enfarinée jusqu'à 1/2 pouce d'épaisseur. À l'aide d'un emporte-pièce de 2 pouces de diamètre, découper les scones. Repétrir légèrement la pâte restante, réabaisser et ainsi de suite jusqu'à épuisement de la pâte.

Cuire au four à 425°F pendant 12-15 minutes, jusqu'à ce que les scones soient dorés. Laisser refroidir avant de déguster.

vendredi 23 octobre 2009

Tagliatelles aux épinards et aux tomates séchées

Ça y est, j'ai décidé que le vendredi, ça serait le jour des pâtes chez moi ! Pourquoi ? Parce que c'est bon, c'est simple, c'est rapide et que le vendredi je suis claquée et j'ai des restants de plein de choses au frigo.

Restant cette semaine : épinards ! Suite à une brève recherche, je tombe sur cette recette de Coup de Pouce. Pour être franche, je pensais que ça serait assez ordinaire, alors je ne l'ai pas photographiée (et puis j'avais faim bon). Grave erreur, c'était franchement délicieux ! Si bien que j'ai tout mangé (ben oui, j'avais faim bon) et j'ai décidé de publier quand même la recette, pour éviter qu'elle ne sombre dans l'oubli. En plus, c'est une bonne raison de manger des épinards. J'aime ça mais je n'en achète pas assez souvent...

Au fait, saviez-vous qu'il est faux de croire que les épinards contiennent beaucoup de fer ? En effet, une erreur de transcription aurait eu lieu dans les années 1800. La personne aurait déplacé la virgule, décuplant ainsi la teneur en fer des épinards dans les documents écrits. Il va donc falloir trouver une autre raison pour manger des épinards ! Vous voulez une meilleure source de fer ? Consultez cette page-ci. Vous remarquerez en tête de liste : les palourdes ! Étonnant n'est-ce pas ? Voyez aussi que le tofu contient plus de fer que la viande rouge... Aussi, non mentionné dans ce tableau, toutes les viandes sauvages rouges (cheval, cerf, autruche, bison, alouette !), sauf le sanglier, contiennent plus de fer que le boeuf.

1 portion

3 petits nids de tagliatelles (ou pâtes au choix), environ 75g
75g d'épinards frais hachés grossièrement
1-2 gousses d'ail hachées
3-4 tomates séchées hachées
Une petite poignée de persil frais haché (ou autre herbe au choix)
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre au goût
Parmesan frais en quantité
3 cuillères à soupe d'eau de cuisson des pâtes

Cuire les pâtes selon les instructions. Récupérer l'eau de cuisson nécessaire. Égoutter et réserver.

Faire revenir dans l'huile à feu moyen-doux l'ail et les tomates séchées pendant quelques minutes. Ajouter les épinards puis l'eau de cuisson (et non pas l'inverse, sinon bonjour les dégâts quand vous mettrez l'eau sur l'huile chaude !). Faire tomber les épinards quelques minutes. Incorporer le reste des ingrédients incluant les pâtes. Bien mélanger. Servir.

dimanche 18 octobre 2009

Biscuits au café, au chocolat et aux épices

Encore des biscuits !! Parce qu'il faut bien nourrir les gars à mon travail, hihihi !! Cette recette provient du Coup de Pouce hors série sur les biscuits. Les biscuits sont ultra moelleux... parfaits pour la pause-café !

30 biscuits

1 1/2 tasses de farine
1/2 tasse de sucre
2 cuillères à soupe de poudre de cacao
1 cuillère à thé de poudre à pâte
1/2 cuillère à thé de cannelle moulue
1/2 cuillère à thé de clou de girofle moulu
1/2 tasse de beurre froid en cubes
1 oeuf
1/4 tasse de café fort refroidi
1/2 cuillère à thé de vanille
1/2 tasse de noix de grenoble hachées

Au robot culinaire, mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le cacao, la cannelle et le clou de girofle. Ajouter le beurre et pulser pour obtenir un mélange granuleux.

Dans un bol à part, mélanger le café, l'oeuf et la vanille. Incorporer dans le robot avec le mélange de farine. Ajouter les noix et pulser pour bien les répartir.

Réfrigérer 1-2h, jusqu'à ce que la pâte soit ferme.

Façonner des boules d'environ 1 pouce de diamètre et déposer sur une plaque à biscuits garnie d'un papier parchemin. Cuire au four à 375°F pendant 8-10 minutes.

Laisser refroidir quelques minutes puis déposer sur une grille pour refroidir complètement.

Pâtes au pesto de roquette

Sans avoir aucune idée de quoi en faire, j'ai mis un paquet de roquette dans mon panier d'épicerie cette semaine. Après une courte recherche, un pesto trouvé chez Épicurien semblait être la recette la plus intéressante pour moi. Si simple, léger et rafraîchissant.

Le goût de la roquette est très intéressant en pesto, ça donne un petit côté piquant. Toutefois, j'aurais tendance à remplacer le vinaigre balsamique par du jus de citron la prochaine fois.

1 bonne portion

Pâtes au choix, en quantité suffisante (environ 100g)
65g de bébé roquette
1 gousse d'ail
35g de parmesan
2 cuillères à thé de vinaigre balsamique (jus de citron la prochaine fois)
25g de pignons de pin
25 mL d'huile d'olive
Sel et poivre

Cuire les pâtes selon les instructions. Égoutter. Réserver.

Faire rôtir les pignons dans une poêle à feu vif en brassant souvent. Réserver.

Dans le bol du robot culinaire, déposer tous les ingrédients sauf les pâtes et réduire en purée lisse. Ajouter de l'huile d'olive au besoin.

Servir avec les pâtes. Pourrait très bien aussi être utilisé sur des croûtons en entrée avec des tranches de tomates et du fromage doux.

Chou farci aux trois fromages

Voilà une recette pleine d'étapes, longue à faire, avec tout plein d'ingrédients (de saison tout de même) et qui salit beaucoup de vaisselle... Pourquoi la faire alors ? Parce que quand j'ai vu Ricardo la réaliser à son émission Ricardo and Friends, j'ai su qu'elle était pour moi !! Alors que plusieurs personnes bavent devant des desserts cochons et ultra sucrés (je sais que vous êtes plusieurs à vous reconnaître, je n'ai pas besoin de vous nommer !!), moi ce sont plutôt les plats au fromage qui m'attirent. Et puis avec pleins de légumes colorés et du vin blanc en plus, wow ! Si vous avez un après-midi libre pour faire un beau plat santé et savoureux, lancez-vous !

4 portions

7-8 feuilles de chou de Savoie
3/4 tasse de poireau émincé (un petit poireau)
1 cuillère à soupe de beurre
2 cuillères à soupe de vin blanc
55g de brie, camembert ou autre pâte molle, sans la croûte
55g de Oka ou autre fromage à croûte lavée, sans la croûte, en cubes
3 patates Russet ou Idaho tranchées très minces (avec une mandoline)
1 1/2 tasse de lait
1/2 cuillère à thé de thym séché
1 gousse d'ail pelée, écrasée
La moitié du haut d'une petite courge butternut, pelée et tranchée très mince (avec une mandoline)
55g d'emmental râpé ou autre pâte ferme
Sel et poivre

NOTE À PROPOS DES PATATES : S'assurer de prendre le bon type de patates puisqu'elles doivent rester bien fermes à la cuisson.

NOTE À PROPOS DE LA MANDOLINE : N'hésitez pas à payer plus cher pour avoir une bonne mandoline. La mienne ne vaut pas cher et par conséquent la lame n'est pas assez aiguisée. Il est donc difficile de trancher les légumes solides comme les patates et les courges. Résultat : je me suis fait une belle tranche de pouce en coupant la courge, et ce même en utilisant le petit gadget pour supposément me protéger les doigts...

Blanchir le chou dans l'eau bouillante salée pendant 5 minutes. Plonger dans l'eau froide. Égoutter. Réserver.

Dans un chaudron, faire revenir le poireau dans le beurre à feu moyen-doux pendant quelques minutes. Ajouter le vin et laisser réduire jusqu'à presque sec. Incorporer le brie et le Oka. Saler et poivrer. Bien mélanger jusqu'à ce que le fromage soit fondu. Réserver. (Note : On pourrait utiliser ce mélange comme fondue au fromage... !!!! C'est tellement bon !)

Dans le même chaudron, déposer le lait, les patates, le thym, l'ail, le sel et le poivre. Porter à ébullition puis réduire le feu et faire mijoter quelques minutes, jusqu'à ce que les patates soient al dente en brassant à quelques reprises. Retirer la gousse d'ail puis récupérer les patates à l'aide d'une cuillère à trous (laisser le lait dans le chaudron). Réserver.

Dans le même chaudron, déposer la courge dans le lait. Porter à ébullition puis laisser mijoter jusqu'à ce que la courge soit al dente en brassant à quelques reprises. Récupérer la courge à l'aide d'une cuillère à trous. Réserver. On peut jeter ce qui reste de lait (pas beaucoup) ou le réutiliser pour faire une sauce.

Faire le montage. Déposer une feuille de chou à plat dans un plat en pyrex de 9 pouces de diamètre et 3-4 pouces de haut (on peut utiliser un moule à charnière aussi). Déposer ensuite des feuilles de chou sur le pourtour en s'assurant de bien couvrir les côtés du moule. Laisser dépasser les feuilles à l'extérieur du plat. Mettre le 2/3 des patates, le mélange de poireau au fromage, le reste des patates, le fromage râpé puis la courge, et salant et poivrant entre chaque étage. Replier le surplus de feuilles de chou sur le dessus puis sceller le tout avec une ou deux feuilles supplémentaires (pour bien cacher la garniture). Couvrir de papier d'aluminium et déposer sur une plaque à pâtisserie.

Mettre au four à 375°F pendant 1h30. Sortir du four et laisser reposer 15 minutes. Renverser dans une assiette et couper des parts pour servir.

vendredi 16 octobre 2009

Verrines de tapioca banane-framboise-coco

Quand c'est assez, c'est assez !! J'avais du tapioca qui traînait dans le garde-manger depuis longtemps et qui me narguait chaque fois que j'ouvrais la porte. Pourquoi donc ne l'avais-je pas encore cuisiné ? Pourtant, j'adore le tapioca ! C'est si simple et léger... et ça s'adapte à toutes les saveurs. Ma procrastination peut peut-être s'expliquer en partie par le fait que je fais systématiquement déborder les recettes qui demande de faire bouillir du lait... (Ouf, je m'en suis rappelée à temps et je suis retournée à mes chaudrons pendant que j'écrivais ce message !!) Ou par le fait que je n'aime pas nettoyer les casseroles dans lesquelles j'ai fait cuire des trucs amidonnés, ça colle et ça m'écoeure.

Cette fois-ci, j'ai jugé que ça valait le coup quand j'ai trouvé cette recette sur le site Recettes pour tous. Tapioca banane ? Miam ! Quoi, pas de lait de coco dans la recette ? Qu'à cela ne tienne, MOI j'en mettrai ! Et pourquoi pas des framboises aussi, ça fait joli. Voici donc ma création !

Et pour ceux qui disent ne pas aimer le tapioca, je vous mets au défi de goûter pour une deuxième fois. Je me rappelle la première fois que j'en ai fait, j'étais chez mes parents et mon père avait dit détester ça quand il était petit. Je me souviens avoir fait une recette de tapioca au lait de coco et à l'érable et il avait dit l'aimer !! À moins qu'il n'ait dit ça que pour me faire plaisir... ? Qu'il se prononce donc ici sur ce blog une fois pour toutes ! :)

4 portions

1 tasse de lait
1 tasse de lait de coco
3 c. soupe de sucre
100g de tapioca fin
4 c. soupe d'amandes effilées
1 banane mûre mais pas trop
Jus de lime
Une poignée de framboises fraîches ou surgelées

Porter les laits et le sucre à ébullition à feu moyen puis ajouter le tapioca. Baisser le feu et laisser mijoter en brassant souvent jusqu'à ce que le tapioca soit cuit (environ 20 minutes pour moi). Laisser tiédir légèrement.

Pendant ce temps, rôtir les amandes au four à 400°F pendant quelques minutes. Attention, ça brûle vite ! Les sortir dès qu'elles commencent à dorer. Réserver.

Couper la banane en fines rondelles puis arroser de jus de lime pour prévenir l'oxydation. Réserver.

Faire le montage des verrines. Déposer du tapioca, des tranches de bananes, des framboises, re-tapioca, banane et framboise pour décorer puis garnir d'amandes. Réfrigérer et déguster bien frais.

dimanche 11 octobre 2009

Cueillette d'automne et bilan de la saison

Après des semaines de pratique à assister avec plaisir aux sorties et aux interminables séances d'identification avec le cercle des mycologues, à me claquer des descriptions de champignons sur leur habitat, leurs traits distinctifs, à comparer des photos, et même à en rêver couramment (oui oui, plusieurs fois par semaine !), j'ai enfin réussi à faire une récolte digne de ce nom ! Bon, il n'est malheureusement pas question de kilos et de kilos de cèpes ou de girolles, mais d'une belle demie livre de chanterelles en tube, autant de pleurotes tardifs et un petit paquet d'hydne corail. Chaque semaine, je ramenais bien quelques spécimens de quelques espèces, mais rarement assez pour en faire une vraie recette (sauf il y a deux semaine avec des armillaires).

Cette saison-ci, j'ai non seulement mouillé mes bas à plusieurs reprises, rempli mes souliers et mes genoux de boue, eu des marques de coups de branches sur les bras mais aussi fait un bon de géant dans mes connaissances mycologiques (pas difficile quand on part de zéro !), goûté à un tas de trucs et rencontré de gens extraordinaires.

Dans le sens horaire, en partant du coin haut-gauche : chanterelles en tubes, oreille de Judas, pleurotes tardifs, hydne corail.

Voici donc ma récap mycologique gastronomique de cette année ! Elle vous servira à vous rendre compte que les champignons sauvages, c'est rien de méchant (j'ai pas été malade une seule fois ! mais je cueille avec des professionnels, on ne prend pas de chance) et elle me servira à bien débuter la saison l'an prochain en cherchant les meilleures espèces.

Vesse-de-loup : bof... Ça n'a rien d'exceptionnel. Mais ça pousse en grande quantité ! Ne manger que si fermes et bien blanches à l'intérieur.

Chanterelles en tube : J'adore ! Dans du beurre et de la crème, ohlala... Il est conseillé de les faire sécher.

Lactaire saumoné : Les deux fois, ils étaient trop cuits et donc transformé en chips... À réessayer mais en plus grande quantité !

Bolet à pied creux : Bon format, bon goût mais légèrement amer. Choisir des spécimens jeunes et faire bouillir au besoin. Attention aux infestations de vers !

Armillaires communs : Poussent en grande quantité en saison, délicieux marinés, recommandés au sauce au vin rouge. Belle texture. Préférer les boutons. Attention aux vers !

Oreille de Judas : Se mange cru. Goût très délicat. Belle texture.

Pleurote tardif : Gratter le dessus avec un couteau pour enlever la glue... Poussent sur les troncs d'arbres morts (érables). Ne pas oublier de regarder sous les troncs ! Verdict marinés à venir.

Hydne corail : Ressemble à du chou-fleur !! Goût très doux mais belle texture ferme.

Polypore des brebis : Mon coup de coeur. Texture et goût superbes. J'en veux encore et encore et encore.

Je vous laisse sur quelques photos de ma cueillette d'aujourd'hui. C'était une superbe journée d'automne et les couleurs des feuilles jetaient une lumière dorée dans la forêt. Les photos sont féériques.

Et une petite dernière... Comment faire sécher des champignons sur la table quand on a trois curieux qui veulent tout voir ?

vendredi 9 octobre 2009

Crème de brocoli

Aujourd'hui il pleut, il fait froid et il y a même de la neige au menu cette fin de semaine... C'est le retour de la saison de la soupe ! En plus d'être délicieux, facile à faire et réconfortant, ça nous permet de faire le plein de vitamines avant l'hiver. Profitons en pendant que les légumes ne sont pas chers ! :)

On aurait tout intérêt à lier cette soupe, avec une patate ou du beurre manié. Personnellement, je ne l'ai pas fait parce que les soupes non liées ne me dérangent pas vraiment. Si vous préférez une texture plus lisse et homogène, pensez donc à ajouter un liant.

6 portions

1 gros brocoli
1 oignon moyen
1-2 carottes
1-2 branches de céleri
2 c. soupe d'huile de canola
4 tasses de bouillon de poulet
Sel et poivre au goût
Crème (facultatif)

Couper grossièrement l'oignon, le céleri et la carotte. Faire revenir dans l'huile quelques minutes. Ajouter le brocoli et le bouillon. Couvrir. Porter à ébullition puis baisser le feu et laisser mijoter jusqu'à ce que les légumes soient cuits.

Réduire en purée. Assaisonner. Servir avec un filet de crème et une poignée de croûtons à l'ail maison.

Croûtons à l'ail

Faire des croûtons, ça n'a rien de sorcier ! En plus, ça permet de passer les restants de pain sec. Ceux-ci sont mille fois meilleurs que ceux du commerce, à un point tel que je les mange comme des chips !

Un bout de vieux pain croûté (baguette, ciabatta, etc.)
Huile d'olive
Sel
Poivre
Cerfeuil
Poudre d'ail

Couper le pain en cubes d'un centimètre de côté. Ajouter le reste des ingrédients puis mélanger longuement à l'aide de deux cuillères, comme on mélange une salade, jusqu'à ce que chaque cube soit bien enrobé d'huile et d'assaisonnement. Ajouter de l'huile en cours de route au besoin.

Étaler les cubes sur une plaque recouverte de papier parchemin de façon à ce qu'ils ne se touchent pas. Cuire au four à 350°F pendant quelques minutes, jusqu'à ce que les croûtons soient bien dorés. Mélanger pour retourner à mi-cuisson. Attention à ne pas surcuire !

Utiliser dans les salades, les soupes et pour grignoter !

jeudi 8 octobre 2009

Gratin d'aubergine à la tomate

L'automne, c'est non seulement le temps des pommes et des courges, mais c'est la saison où les aubergines ne sont pas chères ! J'aime tellement les aubergines... Je ne saurais même pas dire pourquoi exactement. Je les aime autant frites que rôties que grillées... ! Depuis quelques temps, j'étais partie en folie avec ma recette d'aubergine à la méditérranéenne, mais cette semaine j'ai fait différent. En fait non... J'ai fait une aubergine méditérranéenne, et cette recette aussi. Aubergine à tous les jours pour moi ! J'ai pris la recette chez Cuisinorama. Un petit truc : c'est encore meilleur réchauffé (au four, il va sans dire) !!

3 portions

1 aubergine moyenne
1 tomate moyenne
1/2 oignon rouge tranché
2 gousses d'ail hachées
Thym
Sel et poivre
Huile d'olive en quantité nécessaire
Fromage au goût pour gratiner (emmantal pour moi)

Trancher l'aubergine assez finement. Faire frire les tranches dans l'huile d'olive (ou cuire au BBQ ou au four si vous voulez éviter d'utiliser 1/2 tasse d'huile pour cuire les aubergines...). Réserver.

Faire revenir l'oignon et l'ail dans un peu d'huile. Réserver.

Trancher la tomate assez finement. Réserver.

Assembler le gratin. Déposer une couche de tranches d'aubergines puis alterner avec les tomates, le mélange d'oignon et le restant des aubergines. Terminer avec des aubergines. Prendre soin de saupoudrer de thym, de sel et de poivre entre les étages. Saupoudrer de fromage râpé.

Enfourner à 350°F pendant 30 à 45 minutes. Finir le tour à BROIL. Servir.

Poulet rôti aux raisins frais

J'ai vu cette recette de poulet à l'émission de Josée Di Stasio il y a quelques temps déjà. L'invitée était Anne Dorval. Je ne sais pas pour vous, mais j'adore Anne Dorval tandis que Josée Di Stasio me laisse me laisse plutôt indifférente. Mettez-les ensemble dans une cuisine et elles deviennent insupportables ! Chacune parle par-dessus l'autre et essaie de prendre le contrôle. Pas très agréable... mais les recettes sont tellement bonnes ! Et celle-ci ne fait pas exception

Je n'avais jamais pensé à faire rôtir des raisins frais. En fait, je connais plusieurs recettes de viande avec des raisins (et j'adore !) mais ce sont toujours des raisins secs qui sont utilisés. J'aurais tellement dû penser à rôtir des raisins frais plus tôt ! C'est un pur délice. Ils deviennent juste assez mous et bien caramélisés... MIAM !

Étant donné que le site de Di Stasio était hors-service, j'ai chipé la recette ici.

2 portions

1 grosse poitrine de poulet coupée en deux
1/2 oignon rouge en lanières (Vidalia la prochaine fois !)
1 grosse tasse de raisins rouges Flame sans pépins
1 c. thé d'herbes de Provence (à prédominance de fenouil, c'est meilleur !)
Huile d'olive
Sel et poivre

Bien mélanger les ingrédients dans un grand bol. Déposer sur une plaque couverte d'un papier parchemin. Cuire au four à 400°F pendant 45 minutes. Servir.

samedi 3 octobre 2009

Muffins banane, érable et noix

Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas publié de muffins ! Et pour tout vous dire, ça faisait même longtemps que je n'en avais pas fait. J'avais quelques bananes qui commençaient à être bien mûres et puisque, à mon grand étonnement, je n'avais pas encore publié de muffins bananes et noix, je me suis dit que c'était ma chance ! (Et puis ça va me faire un truc pour déjeuner ce matin...)

6 muffins

1 tasse de farine
2-3 c. soupe de flocons d'avoine
1/2 c. thé de poudre à pâte
1/3 tasse de sucre
1 banane bien mûre
1 oeuf
1/2 tasse de yogourt nature
1 c. soupe d'huile de canola
1 c. thé d'essence d'érable
1/4 tasse de noix de grenoble hachées
2 c. soupe de flocons d'érable (facultatif)

Dans un bol, mélanger la farine, l'avoine, la poudre à pâte et le sucre. Réserver.

Dans un grand bol, écraser la banane puis mélanger avec l'oeuf. Ajouter le yogourt, l'huile et l'essence d'érable et bien mélanger. Incorporer le mélange de farine et les noix. Mélanger avec une fourchette tout juste pour humecter.

Répartir dans 6 moules à muffins. Saupoudrer de flocons d'érable. Cuire au four à 350°F pendant 25 minutes.

vendredi 2 octobre 2009

Salade de courge spaghetti à la rémoulade

De toutes les courges, la courge spaghetti est celle que je préfère manger. Son petit côté craquant, sa texture de longs filaments et son goût doux s'apprêtent à toutes les sauces. Habituellement, je la fais simplement cuire au four, je la gratte puis j'ajoute de l'huile ou du beurre, sel et poivre, et voilà. Ce soir j'ai décidé de faire une recette que Jasmine a fait l'an dernier pour notre souper d'Halloween. Je me souviens que mon chat était mort la veille et je n'avais pas trop le moral. Jasmine m'avait donné son (énorme) restant de salade de courge et je n'avais mangé pratiquement que ça pendant 2 jours. Merci Jasmine, sans toi je serais morte de faim !!!! :)

2-4 portions

1 courge spaghetti d'environ 20cm de long
Sel et poivre au goût
1/4 tasse de mayonnaise
1 c. soupe de moutarde de Dijon
2 c. thé de cerfeuil séché (ou persil frais ou séché)
2-3 c. soupe de câpres égouttés
Le zeste d'un citron
1/2 c. thé de poudre d'ail

Couper la courge en deux sur le sens de la longueur puis retirer la chair molle au centre. Vous pouvez garder les graines et les faire rôtir. Enfourner côté coupé vers le haut à 350°F pendant 30 à 45 minutes, selon la taille de la courge.

Laisser tiédir quelques minutes. À l'aide d'une fourchette, gratter la chair de la courge. Elle s'enlèvera facilement en formant des spaghettis. Déposer dans un grand bol et réfrigérer.

Lorsque la courge est bien froide, ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger. Servir.

Note : Cette salade ne se conserve pas longtemps au frigo, environ 2 jours.